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N° A220196 - Batterie côtière

Localiser :

Historique :

Butte de Port l’Epine En raison de sa localisation dans la rade de Perros-Guirec, la pointe de Port l’Epine (Porz Spern), butte rocheuse face à la mer, a depuis des siècles joué un rôle important dans la surveillance et la défense de la côte. Au fil du temps des aménagements de surveillance et de défense s’échelonnent : corps de garde, guérites, magasin de poudre, batterie côtière et fortifications allemandes du Mur de l’Atlantique. Aujourd’hui, il subsiste, visibles, des éléments du corps de garde, de la batterie, d’une guérite et des fortifications allemandes. Corps de garde et batterie côtière Au cours du XVIIIe siècle, l’organisation de la milice garde-côtes évolue en fonction de la menace ennemie. Les paroisses alentour fournissent au corps de garde de Trélévern, les hommes nécessaires au guet et à la mise en œuvre des canons. C’est sans doute entre 1744 et 1747, que la batterie de Trélévern est construite, en moellons et mortier, sur un emplacement plus ancien et selon des plans établis par les ingénieurs militaires. En 1756, elle est dotée de trois pièces de canons, un de calibre 16 et deux de calibre 8. Au XIXe siècle / Pendant le Consulat et l’Empire (1799-1815), la batterie de Trélévern répond à de nombreuses attaques de corsaires anglais ou tentatives de débarquements sur les îles de la baie de Perros Guirec. Elle est désarmée en 1817. Au cours du XIXe siècle, jusqu’à leur désarmement total en 1869, les corps de garde vont être occupés par le service des douanes chargé de surveiller le trafic maritime. Seconde Guerre mondiale / En 1939-1945, les autorités d’occupation allemandes, fortifièrent les côtes européennes. L’organisation TODT, chargée de la construction du « Mur de l’Atlantique » employa, sur réquisition, des entreprises françaises. Les vestiges de blockhaus, visibles sur le site, ne sont pas accessibles pour des raisons de sécurité.